Dans un monde où la déforestation et les pratiques agricoles intensives menacent la biodiversité et les écosystèmes, les micro-forêts de Miyawaki offrent une lueur d’espoir. Ici, point de monoculture monotone ; au contraire, nous nous efforçons de recréer des écosystèmes aussi proches que possible de ceux qui existaient il y a des millions d’années, avant l’intervention humaine.

La clé de cette approche réside dans la densité de plantation. Avec trois arbres par mètre carré, regroupant une vingtaine d’essences endémiques, nous favorisons un équilibre écologique dynamique et résilient.

Nos efforts de reforestation ne se limitent pas à un seul secteur. Que ce soit chez des agriculteurs, des particuliers ou des collectivités locales, nous encourageons la création de micro-forêts sur tous les terrains disponibles. La signature d’un contrat de « prêt de terrain » d’au moins 30 ans garantit la protection et la pérennité de ces plantations.

Contrairement aux forêts gérées selon des plans stricts, nos micro-forêts sont conçues pour évoluer librement, sans intervention humaine excessive. Les trois premières années sont cruciales, et notre association apporte un soin particulier à ces jeunes écosystèmes. Ensuite, nous laissons la nature suivre son cours, favorisant ainsi une évolution aussi naturelle que possible.

En résumé, les micro-forêts de Miyawaki sont bien plus que de simples plantations d’arbres. Elles représentent un espoir pour la restauration de la biodiversité et la préservation des écosystèmes, offrant un modèle durable et résilient pour les générations futures, contribuant ainsi à un avenir plus vert et plus prospère.

Retrouvez plus d’infos sur les micro-forêts Akira Miyawaki

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Cette perte est d’autant plus préoccupante que les haies bocagères représentent l’ADN même du paysage rural français, un élément essentiel de son patrimoine. Malheureusement, cette disparition s’est opérée sans que l’on mesure pleinement les conséquences néfastes qui en découleraient, et dont nous faisons désormais tous l’expérience.

Face à ce constat, il est pertinent de se tourner vers nos voisins britanniques, qui ont su préserver avec succès environ 450 000 kilomètres de haies bocagères, soit l’équivalent de dix fois la circonférence de la Terre. Ce modèle exemplaire démontre qu’il est possible de concilier développement agricole et préservation de l’environnement, en maintenant ces structures végétales emblématiques.

Ainsi, il est urgent d’adopter des mesures visant à protéger et à restaurer les haies bocagères en France. Cela implique un investissement en termes de sensibilisation, de formation et de soutien financier pour encourager les agriculteurs et les collectivités locales à préserver ces éléments fondamentaux du paysage. En agissant dès à présent, nous pouvons espérer inverser la tendance et redonner à nos campagnes françaises leur richesse écologique et leur charme traditionnel.

Les bienfaits des haies sont bien connus, entre autres :

• Apporter « gîte et couvert » à la biodiversité
• Jouer un effet brise-vent, et de protéger les cultures (se ressentant sur une distance de 15 à 20 fois la hauteur des arbres utilisés)
• Favoriser le drainage et d’atténuer le ruissellement
• Eviter l’érosion et de maintenir les sols en place
• Limiter les crues
• Absorber partiellement des nitrates et de fonctionner comme un filtre épurateur

Les haies bocagères l’Office Français de la Biodiversité

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Les haies bocagères, autrefois présentes en abondance dans nos campagnes, sont devenues rares en raison des pratiques agricoles modernes. Pour remédier à cette situation, nous proposons aux agriculteurs un partenariat unique. Par le biais d’un contrat de « prêt de terrain », les agriculteurs peuvent mettre à disposition une bande de terre définie sur laquelle nous procédons à la replantation d’arbres et de haies.

Cette démarche présente plusieurs avantages. Tout d’abord, elle permet de restaurer des écosystèmes essentiels à la biodiversité locale. En replantant des arbres et des haies, nous favorisons le retour de nombreuses espèces animales et végétales, contribuant ainsi à la préservation de la faune et de la flore locales.

De plus, cette initiative offre aux agriculteurs la possibilité de s’engager activement dans la lutte contre le changement climatique. En implantant des mini-forêts natives sur leurs terrains, ils participent à la séquestration du carbone et à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Cette action leur permet non seulement de contribuer à la protection de l’environnement, mais également de valoriser leurs exploitations agricoles en adoptant des pratiques durables.

Enfin, un aspect crucial de cette collaboration est la prise en charge intégrale des coûts de plantation et d’entretien par notre association. Grâce à ce soutien financier, les agriculteurs peuvent s’impliquer dans cette initiative sans subir de contraintes économiques, ce qui rend le partenariat encore plus attractif.

En conclusion, la plantation d’arbres sur les terrains d’agriculteurs représente une solution efficace pour restaurer la biodiversité et lutter contre le réchauffement climatique. En collaborant avec les agriculteurs, nous pouvons mettre en œuvre des actions concrètes en faveur de l’environnement tout en garantissant des avantages économiques aux exploitants agricoles. Cette approche témoigne de l’importance de la collaboration entre les différents acteurs pour relever les défis environnementaux auxquels nous sommes confrontés.

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Nous intervenons sur des terrains adjacents ou bordant le réseau routier français.

Il existe partout sur le territoire national des milliers d’hectares bordant les routes et encadrant les ouvrages d’arts tels que ponts, échangeurs et giratoires. La plupart du temps, ces terres réquisitionnées pour la construction du réseau routier sont justes couvertes d’herbages qui ne présentent que peu d’intérêt sur le plan écologique et qui pourraient céder la place à des millions d’arbres et arbustes ainsi qu’à tout l’écosystème qui les accompagne.

Par ailleurs, il n’est pas inutile de souligner ici que l’intérêt esthétique apporté par la végétation n’est pas négligeable lorsqu’il s’agit d’atténuer la laideur de nos infrastructures. Sans parler là-aussi, de l’effet coupe-vent, de la rétention d’eau, et bien souvent, de mur « anti-bruit » que constituent les espaces boisés.

L’association en collaboration avec les collectivités locales identifie ces espaces à végétaliser.

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Il existe sur l’ensemble du territoire de nombreux terrains plus ou moins grands, négligés par l’agriculture ou l’élevage et non-constructibles. Parfois, ces terrains appartiennent à des municipalités qui ne savent pas quoi en faire ou les gérer.

Certains de ces terrains peuvent également être la propriété de particuliers ou de sociétés souhaitant s’en séparer. Cela offre à notre association de nombreuses possibilités d’y développer de nouvelles zones naturelles de toutes tailles que nous pouvons considérer comme des « poumons verts », qui plus est lorsque celles-ci se situent à proximité ou au cœur des agglomérations.

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De nombreux propriétaires privés disposent de terrains dont l’entretien est une charge trop lourde mais qui souhaitent les conserver.

Dans ce cadre, l’association Bossy-Cévert, par le biais d’un contrat de « prêt de terrain », peut implanter des mini-forêts ou reconstituer des haies bocagères disparues chez des particuliers. Néanmoins, ce type d’intervention s’inscrit dans le respect d’un cahier des charges et sous réserve de faisabilité (minimum de 300 plantations ou une surface 100 m², composées uniquement d’essences locales… ).

De son statut d’Intérêt Général, l’association Bossy-Cévert est apte à acquérir et revaloriser certains terrains vierges ou bâtis, les bois, les forêts et les arboretums. L’Association se chargera de végétaliser tout ce qui pourra l’être et entretiendra et conservera les parcelles déjà arborées. Dans ce cas, nous aurons recours suivant l’article L. 132-3 du code de l’environnement à l’inscription de ces biens en Obligation Réelle Environnementale (ORE), assurant ainsi une protection de longue durée à nos plantations.

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